mardi 28 septembre 2010

Ne pas confondre les mouches à bœuf avec les mouches en feu (Flies On Fire) les sons qu'elles émettent ne sont pas tout à fait les mêmes

Flies On Fire - Flies On Fire



C'est marrant car je viens de lire plusieurs critiques de ce disque sur le net et pratiquement toutes donnent la même raison pour expliquer ce qui a poussé, en 1989, de potentiels acheteurs à miser un argent durement gagné sur le premier album d'un groupe de L.A. alors inconnu. Ce qui est marrant donc c'est que c'est exactement cette même raison qui a fait que moi aussi j'ai acheté ce disque quand je l'ai trouvé dans le bac à soldes de mon disquaire préféré deux ou trois ans après sa sortie.

Et cette raison quelle est elle me direz-vous? Et bien il s'agit tout simplement de la photo de pochette de ce disque qui a donné envie aux acheteurs de faire le pas.
En effet au début des années 90 à L.A. sévissait encore la vague du 'hair metal' avec son cortège de mauvais groupes dont les membres arboraient encore fièrement les couleurs, soit maquillage et spandex à tous les étages. Qui n'a le souvenir des clips de tous ces groupes peroxydés, aux futes moule burnes qui passaient alors sur les écrans de TV.
Et bien, en complète contradiction avec l'image préfabriquée de tous ces groupes celle de la pochette de Flies On Fire nous donne à voir un gang aux poses très rock 'n' rolliennes, mais surtout, surtout, des mecs normaux au look très simple, vêtus de jeans et de t-shirts. Bref tout l'inverse de poseurs et c'est cette simplicité et cette fraicheur véhiculée par leur look que l'on retrouve dans le rock des FOF qui emportera l'adhésion chez les fans de 'real rock 'n' roll' du début des 90s.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur ce groupe et son histoire, voici un lien avec un excellent article, http://juanosaddiction.blogspot.com/2008/08/flies-on-fire-overlooked-and-under.html

En bref je dirais que l'on avait avec les Flies On Fire l'archétype du groupe de rock sans prétention autre que de vous faire passer un bon moment. Pour y arriver ils jouaient un rock mélangeant l'influence des Rolling Stones, Otis Redding avec un zeste de Z.Z. Top.

Les groupes avec lesquels FOF auraient pu partager l'affiche d'un festival imaginaire du sud des USA seraient, les Georgia Satellites, les Black Crowes, ou encore Jason and the Scorchers.

C'mon


Anything Goes


Small Town


Le CD,

http://www.multiupload.com/E7OIY298YS

E.

lundi 27 septembre 2010

Les soupirs ou The Sighs (en anglais), quel joli nom pour un groupe aussi tonitruant

The Sighs - What Goes On



Aujourd'hui je vous propose un CD de 1992 "What Goes On" par un groupe US de 'pure power pop', The Sighs.

Encore une fois c'est l'histoire d'un groupe inconnu ou presque. Pourtant en 1992 quand leur disque est sorti tous les voyants semblaient être au vert ou presque pour les Soupirs. Leur CD venait d'être publié par la filiale d'une major (Charisma), ils avaient été personnellement signé par le président de Virgin America après qu'il ait vu un de leur concert au CBGB, enfin leur disque avait été produit par un grand nom de l'époque Ed Stasium (Ramones, The Smithereens, Living Colour, Jeff Healey etc...) pour ne pas le nommer.

Cependant ce fut l'éternel refrain de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. En effet trois semaines après la sortie de "What Goes On", EMI racheta Virgin et vira la plupart des groupes signés sur Charisma. Le disque des Sighs disparu ainsi sans aucune traces.

Le disque des Sighs ne méritait pas une telle destinée car c'était en fait un des meilleurs disque de 'pure power pop' sorti lors des années 90. Pratiquement toutes les chansons avaient le truc pour s'insinuer dans votre cerveau et ne plus le quitter une fois entendues et le groupe chantait des harmonies dignes des Beach Boys, une de leurs grandes influences avec les Beatles.

Les Sighs réussirent à sortir un second album chez la maison de disque indépendante Big Deal, elle aussi disparue depuis, puis laissèrent tomber la musique.
Ce ne furent plus alors que des soupirs de tristesse et de regrets que leurs fans laissèrent échapper.

Think About Soul


Jane


Heroes Are Made For Falling


Le CD,

http://www.multiupload.com/8SUSB26LLX

E.

vendredi 24 septembre 2010

This Land Is Your Land, Scalaland

Scalaland - Breathing Down The Neck Of Meaning



Vendredi soir débute le week end, c'est pourquoi j'ai cherché parmi mes CDs un disque plutôt relax, plutôt 'dance'. Et j'ai trouvé un duo anglais obscur des années 90 (non pas les Pet Shop Boys, j'ai dit obscur). Scalaland a publié son seul et unique opus, "Breathing Down The Neck Of Meaning" en 1996 chez Mother Records la maison de disque fondée par U2. Chris Roberts et Richard Bell étaient les deux membres de Scalaland. Chris Roberts chantait, jouait de la guitare et écrivait les paroles des chansons. Richard Bell s'occupait lui de la guitare, de la basse et des claviers et composait la musique.
A noter que Bell faisait partie auparavant de The Blue Aeroplanes un groupe indie anglais qui a connu un certain succès durant les années 80 et au début des années 90.
Il les a d'ailleurs quitté juste avant la sortie de leur plus grand succès "Swagger" en 1990.
Avant Scalaland, Roberts chantait lui, pour le groupe Catwalk, dont un des singles 'Ballerina Country' fut produit par Kim Deal (Pixies).

Mais revenons à Scalaland et à la musique qu'ils pratiquaient. Ils œuvraient dans un style que les anglais dénomment “Inteligent dance music”. Dans leur cas il s'agit d'un mélange plaisant d'ambient, de new wave, de musique planante etc... D'autres groupes qu'ils me rappellent sont Frazier Chorus, The Beloved etc...

Malheureusement le disque remporta zéro succés et selon les propres termes du chanteur Chris Roberts:

"There was one mid-90s album on U2's Mother Records, BREATHING DOWN THE NECK OF MEANING. It was utterly fucking marvellous, was ignored or patronised, and as I'd spent two years giving it my every last drop, agonising over every note and syllable, believing beyond belief, it pretty much killed me as any kind of creative force. I am but a bitter burned-out husk of a man now in truth, waiting, like all of us in time, for the guillotine to fall."

Le duo se sépara peu après devant le désintérêt du public, y compris celui des clubs de dance.
Comme disent les anglais: "Their loss is our gain".

Snow White Lies, ce fut le premier single tiré du disque.




Burn The Witch




Shots




Foxgirl And Ostrichboy




Le CD est ici,

http://www.multiupload.com/ONYXY2V67N

E.

jeudi 23 septembre 2010

Une histoire belge, The Scabs, les Stones du plat pays

The Scabs - Royalty In Exile



Aujourd'hui je vous propose un groupe peut être un peu plus connu que ceux que j'ai posté jusqu'ici. Il s'agit des Scabs un groupe belge qui a eu un succès certain au moins dans leur pays natal au début des années 90.

De plus je vous propose l'album 'Royalty In Exile', le seul album des Scabs à avoir été disque d'or selon Wiki. http://fr.wikipedia.org/wiki/Royalty_in_Exile

Cependant, à ma grande surprise, même si ce disque s'est donc bien vendu, je n'ai trouvé aucun blog qui le propose sur le réseau. Il est temps de réparer cette injustice.

Je dois dire que je n'ai pas des masses de disques de rock belge mais pourtant celui des Scabs est un de mes préférés dans toute ma discothèque.
C'est un très bon 'petit' disque où l'on décèle une assez forte influence des Stones.
Certes, encore une fois, comme c'est souvent le cas avec les disques que je porte dans mon cœur, ce n'est pas un album qui révolutionna le rock et encore moins la musique en général. Rien que l'on n'ai entendu des dizaines de fois avant ou après sa sortie, mais quand c'est bien fait (comme c'est le cas ici) pourquoi faire la fine gueule et bouder son plaisir?

Medicine Man




Live It Up, je trouve que cette chanson est une des meilleures approximations du son des Rolling Stones des années 80. On dirait qu'elle sort tout droit de 'Tattoo You', de 'Dirty Work' ou de 'Steel Wheels'.




I Need You, la chanson la plus pop de tout le LP avec un refrain très catchy et des chœurs diaboliques.




Le CD,

http://www.multiupload.com/NXGGI9NBCU

E.

mardi 21 septembre 2010

Avec un nom de groupe comme ça, Semi Twang, je n'ai pas eu d'idée pour trouver un titre

Semi-Twang - Salty Tears





Semi-Twang était un groupe US qui a sorti son seul et unique disque sur une major (Warner Bros.) en 1988.

Semi-Twang était composé de John Sieger, le leader à l'origine de la plupart des compositions, au chant et à la guitare, de son frère Mike Sieger à la basse. Ils étaient accompagnés par Mike Hoffmann à la guitare, Bob Schnieder à la batterie, Jason Klagstad à la guitare et enfin Bob Jennings aux claviers et au saxophone.

Le groupe était originaire de Milwaukee, une ville qui a aussi donné au rock les Violent Femmes ou bien encore les BoDeans. Comme ces deux autres groupes, Semi-Twang jouaient un rock plutôt rural. Ils faisaient de l'alternative country (ou alt-country) et de l'Americana avant même que ces dénominations ne fassent leur apparition.

Leur CD "Salty Tears" sorti donc en mars 1988 bénéficiait de l'appui logistique d'une grosse maison de disque, mais aussi du fait qu'il était produit par des grands noms de l'époque comme Mitchell Froom (Crowded House), Chris Thomas (qui œuvra beaucoup pour INXS) ou bien encore Jerry Harrison (des Talking Heads). L'ingénieur du son était Tchad Blake que l'on retrouve associé à Mitchell Froom sur des dizaines de pochettes de disques.

Encore mieux, on trouve aussi sur ce CD, la participation de quelques musicos célèbres comme par exemple quelques accompagnateurs d'Elvis the Pelvis tels que les légendaires James Burton à la guitare (solo d'After Hours), Jerry Scheff à la basse et Glen D. Hardin au piano.

Pourtant malgré tous ces noms extraordinaires et le soutien de la Warner (ou plutôt son manque), ce disque fera un flop monumental, et on le trouvait ainsi quelques mois à peine après sa sortie dans les bacs à soldes de nombreux disquaires.

Pour finir la meilleure définition en anglais de ce disque que j'ai pu trouver sur le net,

"It’s the kind of album iTunes would categorize as “alt-country,” though neither iTunes, nor “alt-country” existed when this album hit airwaves. If you’ve never heard it, think: more ’80s-era Los Lobos than John Cougar Mellencamp. Only with less Mexican music influence."

Trois chansons pour découvrir Semi-Twang,

Salty Tears




Do It




Starved For Love




La totale ici,

http://www.multiupload.com/V4UN0A4U2F

E.

lundi 20 septembre 2010

Une bonne adresse, Ken Sharp - 1301 Highland Avenue

Ken Sharp - 1301 Highland Avenue



Après un super week-end passé à visiter un jardin extraordinaire,
http://www.youtube.com/watch?v=o7XsBP1HsEk
ou
http://www.stadrien.paysdepezenas.com/, et où nous avons même pu écouter un peu de chanson française, retour à la pop music avec un CD assez rare puisque sorti uniquement pour le marché japonais en 1994 et donc, depuis longtemps épuisé.

Pour vous donner une idée des influences de Ken Sharp, voici ce qu'il dit, sur sa page MySpace http://www.myspace.com/kensharpmusic, être son ADN musical:

"The Beatles, John Lennon, Paul McCartney and George Harrison (solo), Elvis Presley, The Beach Boys, The Who, Small Faces, Raspberries, Eric Carmen, Todd Rundgren, The Kinks, Queen, Badfinger, Bee Gees, 4 Seasons, Squeeze, The Move, The Idle Race, ELO, Prince, Cheap Trick, Buffalo Springfield, Rick Springfield, The Bull, Rolling Stones, Led Zeppelin, The Babys, Buddy Holly, Stevie Wonder, The Four Tops, Smokey Robinson & The Miracles, Emitt Rhodes, David Cassidy, Slade, The Supremes, The Left Banke, Hall & Oates, KISS, The Monkees, Simon & Garfunkel, Cat Stevens, Sex Pistols, The Clash, Television, Tom Petty & The Heartbreakers, Free, The Zombies, Sweet, T-Rex, Utopia, 10CC, The Partridge Family, 20/20, The Records, The Rubinoos, The Hudson Brothers, Big Star, Jellyfish, The Plimsouls, Shoes, and many more..."

Sympa comme liste non, on dirait carrément que Ken a puisé dans les noms qui composent ma propre discothèque.

A l'origine un journaliste musical et plus particulièrement un historien de la power pop, Ken Sharp a commencé à enregistrer ses propres compositions au début des années 90. Vivant à Philadelphie, Ken est devenu en quelques années une des figures majeures de l'underground pop US.

1301 Highland Avenue, son premier opus édité en 1994 est un disque fortement imprégné de ses modèles comme les Beatles, The Raspberries, The Knack ou Cheap Trick. Mais on y entend aussi des influences soul qui ne sont pas étonnantes pour quelqu'un qui habite une ville aussi marquée par la musique noire que Philly.
De plus Ken possède une voix assez singulière avec en particulier un usage du
falsetto assez prononcé.

Quelques titres pour découvrir ces diverses influences,

Break Down The Walls, la première chanson du CD est un titre pop quasi parfait et très catchy en plus ce qui ne gâte rien.




Underground, est un titre avec un rythme qui rappelle les artistes 60's de Motown.




Magic, une chanson qui fait profit du falsetto de Ken.




Enfin Not Afraid Of Love, est une ballade soul à la Todd R. ou Hall & Oates.




Le disque pour les amateurs,

http://www.multiupload.com/SWNGGOMIVM

Portez vous bien.

E.

vendredi 17 septembre 2010

Bientôt l'automne, il va falloir ranger The Summer Wardrobe au placard

The Summer Wardrobe - The Summer Wardrobe



Vous avez vu, les jours raccourcissent, les nuits sont plus fraiches, les feuillent se ramassent à la pelle (là j'exagère un peu). Bref on sent que l'automne pointe le bout de son nez et donc il va être temps de ranger sa garde-robe d'été (the summer wardrobe en anglais) au placard.

Il ne m'en fallait pas plus pour que je vous présente aujourd'hui le premier CD du groupe Texan The Summer Wardrobe.
Les membres du groupe sont, Jon Sanchez (guitar and vocals), John Leon (pedal steel guitar), George Duron (drums, percussion, vocals), Marty Hobratschk (bass), Claire Hamilton (guitar, vocals and keyboards).

Leurs influences telles qu'ils se les reconnaissent sur leur page MySpace, http://www.myspace.com/thesummerwardrobe sont des groupes pour la plupart connotés psychédéliques comme The Church, My Bloody Valentine, Mercury Rev, Pink Floyd, Rain Parade etc...
Pour ma part je rajouterai aussi Luna et pourquoi pas Television pour les longues plages musicales dominées par des guitares acides.

De leurs origines texanes ils tirent aussi un côté musique du terroir, la country pour ne pas la nommer. Là leurs inspirateurs sont Gene Clark, Tom Petty & the Heartbreakers, Dumptruck...

Enfin on décèle aussi dans leur melting pot musical une légère influence de la power pop. Les noms auxquels on pense alors sont Dwight Twilley, Big Star ou même encore T.Rex.

Tout cela donne une musique que le groupe lui même définie comme:

"Our music is ambient and somewhat dark, though it's wrapped up in a pop shell. We play ambient southern psychedelic music for the endtimes."

Quoi, vous voulez entendre quelques exemples avant (peut être) de succomber.
Il n'y a qu'à demander,

Ned Kelly




Blind




One More Try




Le CD,

http://www.multiupload.com/WZZ0EI9YDI

Bonne écoute.

E.

jeudi 16 septembre 2010

Scott Murray versus Scott Murray

Scott Murray - stutter



Le titre de mon post vient du fait qu'il ne faut pas confondre l'artiste Scott Murray avec l'artiste Scott Murray. Ou plutôt ne pas confondre Scott Moses Murray avec Scott Murray.
Je m'explique, Scott Murray sont en fait deux artistes différents. L'un a sorti un disque en 2008, "Vinyl Generation", que je ne connais pas,
http://absolutepowerpop.blogspot.com/2008/04/cd-of-day-42908-scott-murray-vinyl.html
et l'autre, celui dont je possède le CD et qui a depuis choisi de se nommer Scott Moses Murray pour se différencier de son homonyme a lui publié son seul et unique ouvrage "stutter" en 2003.

Voici comment un site internet qualifie avec justesse le style de Scott:

"Honest and intelligent, the acoustic–driven pop-rock of Scott Murray takes a fresh, imaginative look at the human condition."

En fait Murray pratique un folk pop à forte consonance acoustique, ses influences sont par exemple Paul Simon avec lequel il partage un goût commun pour la 'world music', Bob Dylan duquel le rapproche les thèmes et les paroles de ses chansons ou bien encore Bruce Cockburn.

Voici trois extraits de son disque,

Dry Bones




Long Way Down




Breathe Into Me




Le disque,

http://www.multiupload.com/UF5O36JIW2

A +

E.

mardi 14 septembre 2010

Scamper et sans reproche....

Scamper - Leave Your Glasses On



A l'instar du célèbre chevalier Bayard sans peur et sans reproche, ce disque de power pop l'est lui de même, c'est certain. Sorti en 2004, il est l'œuvre d'un groupe de Boston sans peur aucune d'assumer ses influences majeures en tête desquelles les groupes Weezer, Fountains of Wayne ou Nada Surf. Ne durant en tout et pour tout que 30 petites minutes le seul reproche qu'on puisse lui faire c'est de trouver qu'il soit trop court.

Ok, ok ce disque n'a rien de révolutionnaire, il ne changera pas la face de la musique pop mais p----n qu'est ce qu'il fait du bien aux esgourdes encrassées par les tubes connus et reconnus rabâchés par les radios à la solde de cette même musique populaire.

Ce disque sue et pue le rock fun et sans prétention aucune, autre que de vous faire remuer la tête au rythme de ses accélérations.

Wait Wait




What A Shame




Needless To Say




Le skeud est ici,

http://www.multiupload.com/IDK790U594

E.

lundi 13 septembre 2010

The Village Green, non nous ne sommes pas en train de parler des Kinks

The Village Green - The Village Green (EP)



The Village Green, non il ne s'agit pas du classique sixties des Kinks mais plutôt d'un duo pop de Portland, côte ouest des USA, qui sévissait au milieu des années 2000. Les membres en étaient J. Nicholas Allard et Jeremy Sherrer. Pour des américains ils pratiquaient une Brit pop de bon aloi. Leurs influences étaient donc bien sur les Kinks (mais pas trop), Supergrass, les Beatles et par extension Oasis.

Ils ont eu une vie artistique très courte sous ce nom puisque après cet EP ils ont sorti un LP nommé "Feeling The Fall" en 2006, et puis c'est tout.

Pourtant ils existent toujours sous un nouveau nom, Light For Fire et viennent même de sortir un disque éponyme cet été.

Deux titres du EP en écoute,

The Way I Want To Be




Under The Covers




Le lien pour l'EP,

http://www.multiupload.com/IVB16WOQIA

Anchois, comme disent nos amis ricains.

E.

vendredi 10 septembre 2010

Smoothy. Groupe ou cocktail?

Smoothy - The shock of the smooth

Bien sur le smoothy est un cocktail, http://www.1001cocktails.com/cocktails/2096/recette-cocktail-smoothy.html mais c'est aussi et surtout un groupe de pop néo-zélandais qui œuvrait à la fin des années 1990/début des années 2000 à Auckland.

Il s'agissait d'un trio pop composé de Dominic Blaazer - guitare/chant, Stevie Shaw - basse/chant, et Kim Kimmerson - batterie.

Ils ont publié un disque en l'an 2000 'The Shock Of The Smooth' produit par Mark Petersen, le guitariste du légendaire groupe néo-zélandais Straitjacket Fits.

Ce CD est assez rare et pour ma part je n'ai trouvé sur le net aucune photo de la pochette c'est pourquoi je vous propose la photo de mon propre CD prise avec une webcam (très) bon marché. La qualité n'est donc pas tip top mais c'est mieux que rien il me semble.



Quant à la musique, elle est très sympa je trouve. Elle n'est pas trop typée indie pop néo-zélandaise (l'école Flying Nun Records si vous préférez) mais fait plutôt penser à de la bonne pop US. Il y a bien un ou deux morceaux plus 'arty' mais dans l'ensemble c'est de la pop carrée sans fioritures superflues.

Pour vous en convaincre quelques extraits,

Girls Like You




Two Men Wearing Suits




I Miss You




Le CD,

http://http://www.multiupload.com/JUHXMPLCP0

E.

jeudi 9 septembre 2010

C'est ma rentrée pop avec Human Radio

Human Radio - Human Radio

Salut à tout le monde (si il reste encore des visiteurs de ce blog).
Après les deux mois d'été que j'ai passé à m'occuper de mes enfants, me voici de retour avec quelques petits disques de pop music que je compte vous proposer dans les semaines à venir.

Le premier rip d'un des CDs de ma collection que je vous présente aujourd'hui est celui d'un groupe dont le disque éponyme est sorti en 1990.

Il s'agit du groupe Human Radio dont le leader n'était autre que Ross Rice qui poursuivra par la suite une carrière solo conséquente bien qu'assez confidentielle.

Le titre du CD est donc le même que le nom du groupe. Voici la photo de la pochette.



Ce CD est sorti chez Columbia Records, il a généré un petit hit avec la chanson 'Me & Elvis' aux paroles assez réjouissantes.

"Me and Elvis never worried about the cops. He flashed that badge he got from Nixon every time that we got stopped".



Comme rien ne vaut une petite écoute, voici trois titres pour vous rendre compte si c'est à votre goût ou pas.

D'abord le hit, Me & Elvis




Hole In My Head




et enfin These Are The Days, une chanson que pour ma part je trouve très proche du style de Jellyfish.




Avant de vous filer le lien pour le Long Play, je voudrais juste signaler que le groupe a une page MySpace avec quelques titres inédits dessus,

http://www.myspace.com/humanradio

Le CD ici,

http://www.multiupload.com/MQSTC8ZNRY

E.